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Lobésité est un véritable problème de santé publique dans les pays développés, doù la nécessité de létudier de près. Mais vers quels modèles expérimentaux se tourner ? Les chercheurs du centre des neurosciences du comportement de lUniversité de Georgie dont létude vient de paraître dans la revue de lAmerican Physiological Society ont découvert le candidat idéal : le hamster syrien (le plus commun dans les animaleries). Exit rats et souris parce que eux, lorsquils sont stressés, ils arrêtent de manger.
Or, chez lhomme, la femme... et le hamster, cest tout à fait linverse : impossible de résister à lenvie de se jeter sur la nourriture ! Sur 33 jours dexpérience, à raison de 7 minutes par essai, les biologistes ont placé un jeune hamster dans la cage dun collègue plus âgé et plus gros. La première minute de colocation suffit à instaurer un rapport de dominant-dominé et le pauvre petit hamster se trouve à chaque essai en position dinfériorité. Bonjour le stress !
Conséquence directe : de retour au bercail, il compense, mange plus, grossit et se fait de la mauvaise graisse qui vient se loger directement au niveau du ventre comme chez les humains. Or ce gras est néfaste pour les organes abdominaux. Il peut entraîner le risque de développer diabète, cancer et autres. Et comme chez les humains encore, le hamster présente la même hormone du stress le cortisol alors quil sagit de corticostérone chez les souris et les rats. Lexpérience démontre donc que le hamster est effectivement un modèle intéressant et quil faut encore fouiller du côté du rôle respectif du cortisol et de la corticostérone sur lenvie de dévorer ou pas.