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Chaque année, c’est la même chose. On se retrouve dans les centres commerciaux bondés de monde à la recherche du cadeau qui plaira. Ou bien, on s’y rend pour trouver des matériaux précis qui nous permettront de créer nous-mêmes un cadeau parfaitement adapté. Bref, on n’y échappe pas!

Le bain de foule des Fêtes est presque inévitable, maux de tête garantis. Mais pourquoi se donner tant de mal pour offrir un cadeau?

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Selon Marcel Fournier, professeur au département de sociologie de l’Université de Montréal, nous sommes généreux à Noël pour assurer la cohésion sociale.

Pour lui, le don est une «condition de vie en société». S’ajoute à ce besoin de donner, celui de recevoir et de rendre. Ces trois obligations structurent la société. Et Noël est le temps parfait pour équilibrer ce système d’échange et de don réciproque!

Il est donc normal de se sentir obligé de donner un cadeau à quelqu’un qui nous en offre un. Mais, la crise financière mondiale pourrait-elle freiner les ardeurs des consommateurs? D’après Marcel Fournier, la tradition de générosité et d’échange est plus forte que tout parce que l’homme a besoin de rituels qui consolident les liens familiaux.

Quant à savoir maintenant si les Québécois sont plus généreux que le reste des Canadiens, un sondage effectué l’an dernier montre que non!

Les Québécois prévoient magasiner pour moins de personnes que le reste des habitants du pays. Cependant, les champions du temps passé en famille pendant cette période de l’année, ce sont les Québécois!

Je donne