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La maladie mentale fut peut-être le salut de notre espèce. Comment expliquer en effet que les gènes qui en sont en partie responsables se soient perpétués jusqu’à nous, s’ils n’avaient pas un avantage évolutif?

C’est là une théorie qui a toujours eu des défenseurs chez une poignée d’archéologues et d’anthropologues mais ceux-ci considèrent aujourd’hui que les progrès de la génétique apportent de l’eau à leur moulin.

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Selon la Britannique Penny Spikins par exemple, le succès des Homo sapiens par rapport aux Néandertaliens viendrait de leur tolérance aux individus «anormaux».

C’est ainsi que, écrit-elle, les premiers outils de pierre à être systématiquement taillés de la même façon d’une fois à l’autre, il y a 100,000 ans, pourraient être le fruit d’autistes.

Les premières manifestations artistiques liées à la religion pourraient provenir de schizophrènes.

L’hypothèse est aussi fascinante qu’indémontrable —à moins que, dans les années à venir, on en apprenne beaucoup sur l’origine génétique de ces maladies.

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