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Le financement populaire, ou crowdfunding, a gagné aussi la recherche scientifique. Mais si on n’en fait qu’une question d’argent, on n’ira nulle part.

C’est l’avertissement qu’est venu livrer Jai Ranganatham, du Centre national pour l’analyse et la synthèse en écologie —un organisme de recherche— au dernier congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS).

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Donnant l’exemple de Kickstarter —où quiconque peut lancer un appel à recevoir des dons, en présentant un projet, un objectif financier et un délai— il rappelle que la science sera toujours désavantagée, face à des projets artistiques.

Un artiste a en effet plus de chances d’arriver sur Kickstarter avec une audience déjà fidèle, et c’est ce qui manque aux scientifiques: une audience.

La priorité pour ceux qui rêvent de recevoir des sous de cette façon, serait donc de se bâtir une audience, ce qui suppose, au minimum, une présence active sur les médias sociaux.

— ASP

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