On peut admettre qu’aucun système de détection de contaminants ne soit efficace à 100%. Mais comment expliquer qu’un tel système détecte des «faux positifs» —c’est-à-dire qu’il détecte un contaminant quand il n’y en a aucun?

Une analyse rétroactive de 40 000 tests menés aux États-Unis sur des aliments depuis 14 ans, révèle par exemple que dans 3,9% des tests de détection de la salmonellose, le laboratoire avait détecté la bactérie dans la nourriture... alors qu’elle n’y était pas. La célèbre E.Coli avait également été «faussement» détectée dans 2,5% des cas. Les résultats ont été dévoilés à la fin-mai lors du congrès de la Société américaine de microbiologie.

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— Pascal Lapointe

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