Les discussions sur les droits à accorder aux animaux ont conduit la réflexion, aux États-Unis, dans un endroit inusité: comment les chimpanzés réagissent-ils à la mort?

C’est une scène qu’on avait rarement eu l’occasion d’observer dans la nature, mais qui s’est produite à quelques reprises ces dernières années en captivité. Assez pour troubler quiconque regarde les images: des proches qui restent auprès du parent agonisant, le touchent ou l’épouillent avec délicatesse, qui surveillent sa respiration et qui, dans les jours qui suivent son décès, montrent des signes inhabituels d’anxiété.

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S’agit-il d’incidents plus susceptibles de se produire en captivité que dans la nature? C’est possible, mais la discussion prend une valeur légale aux États-Unis, rapporte le New York Times : le Service de la faune propose de placer les chimpanzés vivant en captivité sur la liste des espèces menacées —comme les chimpanzés sauvages— ce qui aurait des implications sur ce qu’on peut faire d’eux, en médecine ou au cinéma.

— Pascal Lapointe

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