Frans de Waal - séance de signature

J'ai appris lundi à la lecture d'un article de mon confrère du blogue de l'ASP, Bruno Dubuc, le décès de Frans de Waal alors que j'aurais eu sans doute encore à lui communiquer d'autres informations qui auraient pu éventuellement susciter son intérêt.

C'est en avril 2022 que je lui ai écrit pour la première fois en ayant eu la satisfaction de constater par sa réponse que mon courriel l'avait intéressé. Je lui avais fait part alors de deux concepts que j'avais proposés. Celui d'abord d'intelligence collective transgénérationnelle que j'avais pris soin de bien documenter pour lui et dont j'avais parlé plus tôt sur le site de l'ASP. Celui, ensuite, de patrimoine immatériel animal. À cette occasion, l'article que j'avais écrit pour en faire la présentation et qui avait été publié notamment dans deux revues belges, m'avait donné l'opportunité de lui en transmettre une copie, non pas en anglais, mais en néerlandais, sa langue maternelle. Quand on écrivait à Frans de Waal, on recevait une réponse automatique (en anglais évidemment) qui disait : « Je vous remercie de m'avoir contacté. Je suis actuellement en déplacement et mes réponses seront retardées. J'espère vous recontacter à mon retour. » J'ai donc eu droit après l'envoi de mon courriel à trois grandes surprises de sa part. La première, c'est qu'il m'ait répondu. La deuxième, c'est qu'il l'ait fait 30 minutes après l'envoi de mes informations. Et, la dernière, mais non la moindre, est que, bien que sa réponse ait été lapidaire, elle a été la suivante : « Thanks! Very interesting. » 

J'ai écrit de nouveau à Frans de Waal à deux autres reprises et, chaque fois, il m'a répondu rapidement. Cela en dit long sur la personne qu'il était : un chercheur de renommée internationale, mais accessible et donc à l'opposé du savant retranché dans sa tour d'ivoire. Je lui en suis extrêmement reconnaissant! 

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