C’est pas ma faute, c’est mon cerveau qui l’a fait! Ce qu’on évoquait pour rire il y a quelques années est devenu une réalité devant des tribunaux. Des accusés tentent en effet de rejeter le blâme... sur leur cerveau.

Un professeur américain de droit, membre du comité consultatif de bioéthique du président des États-Unis, est venu présenter quelques cas au dernier congrès des neurosciences. Il en ressort que si les arguments qu’apportent ces accusés reposent sur des données peu solides aux yeux des neurologues, ils n’en embêtent pas moins les juges qui ne savent pas sur quelles bases les accepter ou les rejeter. Que faire par exemple d’un avocat qui allègue que la confession de son client n’est pas valide parce que son cerveau révélerait qu’il n’avait pas la «compétence» pour faire cette confession?

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Ces cas de «neuro-droit» connaîtraient une croissance ininterrompue depuis 2005, selon Nita Farahany, étant passés de 100 à 250 par an.

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