Déjà que la géoingénierie fait peur —avons-nous les connaissances suffisantes pour «façonner» les climats de la planète?— il ne faudrait surtout pas commencer une telle expérience, puis l’interrompre en cours de route. Ce serait pire que de ne rien faire.

Le concept de géoingénierie réfère à une «expérience» à très grande échelle: la planète entière. Diverses technologies sont envisagées pour, par exemple, diminuer légèrement la quantité de rayons solaires qui atteignent le sol, juste assez pour ralentir le réchauffement planétaire.

Sur papier, ça se tient, mais qu’arriverait-il si, après 50 ans, sous la pression de quelques grandes puissances, on décidait d’interrompre le tout? Il pourrait se produire une accélération soudaine du réchauffement dans certaines régions et des précipitations extrêmes dans d’autres. Autrement dit, tout ce qui aurait été balayé sous le tapis pendant ces années nous tomberait dessus, selon une étude parue dans le Journal of Geophysical Research .

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Les auteurs prennent la peine de rappeler combien il est difficile de créer un effort international concerté, et combien encore plus difficile il serait de maintenir cet effort pendant des générations...

 

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