L’Organisation mondiale de la santé a toujours mis en garde contre le fait que les chiffres officiels —11 316 décès — représentaient une estimation prudente : nombre de gens sont sans doute décédés et ont été enterrés sans que leur famille n’ait voulu prévenir les autorités. Mais les 10 000 décès supplémentaires dont il est question dans l’édition de mars de la revue Emerging Infectious Diseases sont des gens décédés du sida, de la malaria et de la tuberculose… parce que les ressources en santé qui auraient pu les sauver étaient en bonne partie détournées vers la lutte contre Ebola. Cette maladie a frappé essentiellement dans trois pays parmi les plus pauvres, la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria.

– Ce sont peut-être 10 000 personnes de plus qui sont mortes non pas d’Ebola, mais à cause du sida en Afrique de l’Ouest pendant l’épidémie de 2014-2015.
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