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— Depuis l’annonce d’une observation de « flash d’ondes radio » intergalactiques, les articles scientifiques se multiplient, chacun proposant son interprétation ou sa méthode pour en détecter d’autres. Et dans le lot, il y a aussi les sceptiques.

Selon la recherche initiale, parue le 24 février dans Nature, le « flash » d’un millième de seconde, détecté en avril 2015, serait le résultat de la collision entre deux étoiles très denses, au sein d’une galaxie située à 6 milliards d’années-lumière. Mais pour deux chercheurs, les astronomes auraient pu être trompés par l’inclinaison de la galaxie par rapport à nous. Pour un troisième collègue, la galaxie identifiée comme source ne serait pas une certitude. Dans les deux cas, cela signifierait qu’il n’y a pas eu de véritable « flash », mais une variation fugitive dans les ondes radio émises en permanence depuis ce secteur du ciel ; peut-être les échos du cœur d’une galaxie particulièrement active.

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Ces hypothèses n’ont pas encore fait l’objet d’une révision par les pairs, mais le duo — Edo Berger et Peter Williams, de l’Université Harvard — est parvenu à observer la galaxie aussitôt après la parution dans Nature. Ils disent y avoir observé un « reflet » (afterglow) incompatible avec l’empreinte qu’aurait dû laisser un flash déjà vieux de deux ans. Une collision entre deux étoiles à neutrons, par exemple, ne serait pas censée laisser derrière elle un « reflet » aussi longtemps.

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