Après toutes ces années, il est en effet anormal de toujours trouver 1-2-3-4-5 et « password » parmi les mots de passe les plus utilisés. Tandis que les experts en sécurité érigent des protections de plus en plus perfectionnées, ils se rendent compte que l’erreur humaine reste leur maillon faible : selon une étude récente de la compagnie IBM, les mots de passe « faibles » et les courriels douteux sur lesquels on clique sans réfléchir sont impliqués dans une faille de cybersécurité sur quatre. Toutefois, un reportage de la revue Nature constate un changement : le président Obama a proposé en février une augmentation de 19 milliards de dollars (soit 35 %) du budget consacré à la cybersécurité, qui priorise pour la première fois la recherche sur le « facteur humain ».

Des experts en informatique pour combattre la cybercriminalité ? Indispensables. Mais il serait également temps de demander l’aide des psychologues.
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