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Des Dénisoviens — ces mystérieux cousins préhistoriques — vivaient peut-être il y a seulement 15 000 ans, selon une nouvelle analyse génétique en provenance de résidents de l’Indonésie et de la Nouvelle-Guinée.

Si on sait très peu de choses des Dénisoviens, on sait que, à l’instar des Néandertaliens, ils ont laissé des traces dans nos gènes, des empreintes de rencontres avec des Homo sapiens en divers lieux d’Europe ou d’Asie.

Sauf que toutes les rencontres qui ont pu être « datées » jusqu’ici, remontent à plusieurs dizaines de milliers d’années. Quant aux Néandertaliens, les derniers dont on ait identifié une trace fossile semblent s’être éteints il y a 40 000 ans, près de l’actuel détroit de Gibraltar.

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Or, une équipe dirigée par Murray Cox, de l’Université Massey en Nouvelle-Zélande, émet à présent l’hypothèse que la plus récente des « rencontres » entre Homo sapiens et Dénisoviens aurait pu avoir lieu il y a seulement 15 000 ans. L’équipe se base sur la première étude à grande échelle de génomes d’habitants actuels (161 en tout) de deux pays, l’Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. La fréquence des gènes en question peut aussi être mise en parallèle avec ce que l’archéologie a déjà révélé du peuplement de cette région, entre le continent asiatique et l’Australie. Murray Cox a présenté ses données la semaine dernière lors du congrès de l’Association américaine d’anthropologie physique. Au bénéfice de qui imaginerait déjà le scénario d’un film, il précise toutefois qu’il ne croit pas qu’il subsiste de population « oubliée » de Dénisoviens sur une de ces îles.

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