Bonk —c’est le titre de ce dernier— ne se contente en effet pas de parler de sexe, ce serait trop facile. Son sujet, c’est la façon dont la science aborde le sexe. Ou plus exactement, annonce le sous-titre: « Le curieux accouplement de la science et du sexe ». Ça n’est donc pas un livre de biologie, et pourtant, c’est bel et bien un effort pour expliquer quelque chose sans en avoir l’air —ce qui est la définition même de la vulgarisation scientifique.
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On peut lire à travers les commentaires des critiques que le résultat en laisse plusieurs perplexes. Le livre, admettent-ils tous, est rempli d’humour, mais est-ce que le lecteur apprendra vraiment quelque chose, ou s’il aura simplement passé un bon moment? Chaque chroniqueur ne peut manquer de consacrer par exemple quelques paragraphes au fait, mineur dans le livre mais on ne peut plus frappant, que Mme Roach et son fidèle époux ont prêté leurs corps à la science pour les fins de l’ouvrage... Une machine d’imagerie par ultrason, si vous voulez tout savoir.
Mary Roach est une journaliste scientifique aujourd’hui âgée de 49 ans. Son premier livre, Stiff (2003), présentait « la vie post-mortem » de nos cadavres : ce qu’il advient d’eux, naturellement ou non, et comment on les a traités, qu’ils le veuillent ou non, au fil de siècles. Le tout, croyez-le ou non, avec humour (traduit en français sous le titre : Macchabées). Spook (2005) retraçait pour sa part deux millénaires de croyances en l’après-vie, l’âme et toute cette sorte de choses, mais surtout, deux millénaires d’essais et d’erreurs pour tenter d’étudier le plus sérieusement du monde ce qui se passe « après »... et pour tenter de localiser l’âme.
Ces trois livres, inutile de le dire, se sont retrouvés parmi les best-seller. Que le dernier auteur de trois livres de science devenus best-seller se lève!
