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Les marathoniens appellent cela «le mur»: le moment où les jambes disent qu’elles en ont assez. Est-ce que chaque coureur pourrait prévoir le moment où il frappera le mur?

Un chercheur affirme que oui, grâce à un modèle mathématique conçu en ce sens, mais il reste à le tester à grande échelle.

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Paru récemment dans PLOS Computational Biology —une revue en accès libre—, ce travail du chercheur en médecine Benjamin Rapoport lui a valu quelques éloges du fait qu’il est lui-même marathonien.

Il faut dire que le mur est un phénomène physiologique, et non psychologique: en gros, le coureur s’apparente alors à une voiture qui a épuisé son carburant —soit les réserves de glucides.

Il se met à brûler le gras, ce qui le rend incapable de fournir un gros effort.

Le «calculateur d’endurance» prétend tenir compte de la masse musculaire, la capacité aérobique, la quantité d’oxygène et la vitesse du coureur.

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