378px-ravenmatrix.svg_.png
Tous les dix ans, le Quotient Intellectuel (QI) gagne environ trois points. C’est ce qu’on appelle «l’effet Flynn», du nom du psychologue qui a étudié la question.

D’après lui, les tests de QI mesureraient non pas l’intelligence des individus, mais leur culture, c’est-à-dire les données qu’ils ont apprises.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Étant donné que les enfants acquièrent de plus en plus de connaissances, cela explique que leur QI s’améliore d’une décennie à l’autre.

Récemment, des chercheurs ont vérifié si l’effet Flynn s’appliquait aux capacités d’abstraction, une variable considérée comme indépendante de la culture.

Après avoir fait passer un test standard à des sujets, ils ont comparé leurs scores avec ceux compilés dans les années 1960.

Comme les résultats récents sont supérieurs à ceux d’il y a 50 ans, ils ont conclu que les capacités d’abstraction sont, elles aussi, influencées par la culture.

Cela n’est pas étonnant, puisque le monde moderne fait amplement appel aux concepts abstraits; le simple fait de classer des documents dans des dossiers virtuels en est un exemple.

En conclusion, les auteurs de la recherche estiment que l’intelligence varie peu d’un individu à l’autre et que la principale utilité des tests de QI est de suivre l’évolution de la culture au fil du temps.

- Marie-Claude Ouellet

Je donne
EN VEDETTE
Publicité
Appel à tous!
Publicité