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– Avec le temps, nous avons appris à parler du « spectre de l’autisme » pour désigner le fait qu’il existe plusieurs formes d’autisme. Mais si le mot « spectre » faisait lui-même partie du problème?

C’est l’opinion que développe la journaliste scientifique Rose Eveleth, dont deux frères sont autistes. À travers eux, elle a appris à comprendre combien les efforts des scientifiques pour « catégoriser » les autistes ont connu plus d’échecs que de succès. « Différentes études mesurent des choses telles que les handicaps intellectuels et les habiletés verbales, ou les cas d’automutilations chez certains groupes, mais les chercheurs savent très peu de choses sur la population autiste prise dans son ensemble. »

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Le spectre de l’autisme est un concept qui ne remonte qu’aux années 1980, et ce n’est que tout récemment que l’Asperger y a été officiellement intégré. Plusieurs des chercheurs interrogés par Eveleth doutent même que le mot autiste soit encore utilisé dans 30 ans. Il désigne un ensemble trop disparate pour que les progrès des neurosciences n’obligent pas tôt ou tard à nommer des sous-groupes avec plus de précision. Pour l’instant, les classements les plus utiles sont ceux qui, plutôt que de se concentrer sur les « troubles », analysent l’intégration, par exemple ceux qui peuvent avoir un travail, un diplôme, un appartement... (The Atlantic)

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