dreamstime_xs_32257558.jpg
Que doit faire un médecin lorsque la preuve de l’efficacité des traitements lui manque? Un dilemme qui survient beaucoup plus souvent qu’on ne l’imagine.

L’ancien rédacteur en chef du British Medical Journal, Richard Smith, rappelle ainsi dans une édition récente de ce même journal, que selon une revue de la littérature destinée aux médecins cardiologues, 30 à 91 % des recommandations qui leur sont faites dans leurs manuels passent outre aux preuves solides — c’est-à-dire que celles-ci existent peut-être, mais elles ne sont détaillées nulle part. C’est apparemment moins pire dans les autres secteurs de la médecine, mais les pourcentages varient tout de même entre 2 et 53 %.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Un des problèmes, selon Smith, est que les recherches sont souvent produites dans des conditions qui ne sont pas celles du praticien — et c’est encore pire quand on tente d’appliquer aux pays pauvres les résultats de recherches cliniques produites dans des pays riches, où les conditions de vie des patients ne sont pas du tout les mêmes.

Je donne
EN VEDETTE
Publicité
Appel à tous!
Publicité