Gavons les riches! Le problème de l’édition au Québec n’est pas de produire sans cesse de nouveaux livres. Mais de rendre les livres accessibles à tous. Subventionner l’industrie, c’est verser l’argent dans des mains déjà bien pleines et d’espérer que quelques pièces de monnaie parviennent à se faufiler à travers les doigts des industrieux pour atterrir dans l'escarcelle des miséreux auteurs.
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Quoi faire d’autre ? Modestement, j’ai déjà formulé une proposition qui me semble-t-il, n’a jamais été considérée. Je la reformule. Pour encourager la lecture, l’achat de livres, il suffit de stimuler la « chaîne alimentaire » du livre.
Comment procéder ? Simplement, vous allez voir ce n’est pas compliqué.
Par exemple, lorsqu’on se procure des médicaments en pharmacie, le pharmacien nous remet un reçu. Imaginons que lorsqu’on achète des livres dans une librairie homologuée, le libraire nous remette lui aussi un reçu semblable.
À la fin de l’année, on additionne les montants des reçus d’achats de livres, et l’on fait valoir un crédit d’impôt sur sa déclaration de revenus équivalant au total calculé.
Résultats Ainsi, la librairie fait des affaires, les imprimeurs, les distributeurs et les éditeurs y trouvent leur compte et les auteurs reçoivent des droits plus conséquents, parce que plus de livres seront achetés, comme conséquence de cette mesure.
Les impôts perçus à gauche et à droite sur les travailleurs des rouages de l’« industrie » de l’édition couvriront les frais de cette mesure
Alors l’achat de livre, l’encouragement à la lecture se feront à coût nul.
Est-ce trop compliqué ?