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L’Agence Science-Presse célèbre presque un demi-siècle. En passant le cap de son 45e anniversaire, le média qui est derrière cette émission, Je vote pour la science, rappelle qu’il est un phénomène rare, dans un milieu médiatique qui, de surcroît, vit une crise. C’est particulièrement rare quand on est un média scientifique en français.

Écoutez cette émission ici ou sur votre plateforme préférée!

Logos des plateformes de baladodiffusion

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En novembre 1978, l’Agence Science-Presse (ASP) publiait son premier bulletin, Hebdo-Science, composé d’articles journalistiques sur l’information scientifique, à l’intention des journaux du Québec. Deux ans plus tard, s’y ajoutait l’Hebdo-Science/Radio, des textes courts à l’intention des animateurs. C’était bien longtemps avant Je vote pour la science qui a pour sa part fêté ses 15 ans

Au-delà des liens qui unissent cette émission à votre agence de presse préférée, pourquoi est-ce important de souligner les 45 ans de ce média? Entre autres, parce que c’est la seule agence de presse en science de toute la francophonie  —et qu’à travers elle, c’est donc aussi la célébration du journalisme scientifique québécois.

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Isabelle Burgun en parle avec: 

  • Pascal Lapointe, rédacteur en chef depuis 2007. Il coordonne la rubrique de vérification des faits Le Détecteur de rumeurs depuis 2016. Il a été l’un des directeurs… et a même co-animé cette émission. 
  • Colette Brin, professeure titulaire et directrice du Centre d’études sur les médias de l’Université Laval
  • Félix Maltais, premier directeur de l’Agence Science-Presse, de 1978 à 1994, et fondateur du Mouvement éducatif Les Débrouillards.

Des articles scientifiques, une émission de radio (que vous écoutez actuellement), des balados, la rubrique de vérification de faits du Détecteur de rumeurs, un acteur important de l’éducation aux médias et à l’information… L’Agence Science-Presse (ASP), c’est tout ça et plus encore… 

Comment tout cela a-t-il commencé, il y a 45 ans? Quel rôle l’ASP a-t-elle joué dans l’éclosion d’un milieu de la vulgarisation scientifique au Québec? Et des Débrouillards?

Ça reste toutefois un milieu fragile. Est-ce toujours important que les gouvernements soutiennent ce type de média? 

La science n’a pas la place qu’elle mérite dans les grands médias. Pourquoi? Cela, en dépit du fait que l’évolution même du journalisme scientifique a montré depuis un demi-siècle que « la science » est étroitement liée aux enjeux sociaux, économiques et politiques de l’heure. Et en dépit du fait qu’une partie du public est plus consciente qu’avant que la science se retrouve tout autour de nous, et qu’elle devrait davantage faire partie de la conversation politique. 

L’ASP participe aussi à la lutte à la désinformation avec son Détecteur de rumeurs. Le journalisme scientifique est-il en quelque sorte un antidote à la désinformation? N’y a-t-il pas une demande chez les gens pour davantage d’outils leur permettant de réagir au déluge de fausses nouvelles sur leurs écrans? Pour davantage d’informations crédibles, vérifiées?

Le philosophe Normand Baillargeon, témoignant son soutien à l'ASP. 

 

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor). 

Vous pouvez également nous suivre sur Twitter . Vous trouverez toutes les émissions précédentes ici

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