Chez eux comme chez nous, la période de fertilité des femmes décline après 40 ans. Mais les chimpanzés, elles, commencent alors à mourir de vieillesse.
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Certaines sont encore fertiles à 50 ans, et le record connu est une femelle morte à 63 ans alors qu’elle était encore fertile. Autrement dit, elles vivent plus longtemps lorsqu'elles peuvent encore se reproduire. Mais aussitôt leur ménopause atteinte —si tant est que ce terme s'applique aux chimpanzés— la fin est proche. C'est ce que conclut une étude parue récemment dans la revue Current Biology.
Pourquoi l’évolution a-t-elle doté les humaines de cette « période post-reproduction », comme disent les anthropologues? Mystère. À travers le monde animal, seule une espèce de baleine connaît une telle « période » qu’on peut qualifier de ménopause. L'hypothèse la plus populaire parmi les experts est appelée "hypothèse grand-mère": elle souligne combien, d'un point de vue évolutif, il a pu être avantageux pour une espèce comme la nôtre, de bénéficier de grands-parents, qui ne sont plus occupés par le "travail" de reproduction, mais peuvent continuer à veiller sur les petits et à les protéger.