La science-fiction rime avec une grande liberté d’imaginer, selon l’historien Jean-Louis Trudel. «Cette littérature est pleine de jeux de l’esprit, de nouveaux points de vue sur le monde. La dimension philosophique est aussi importante», précise ce passionné de science-fiction.
Et la popularité grandissante du cinéma de science-fiction aurait-elle détrôné le livre? «La vraie science-fiction est dans le texte. Depuis la sortie du premier Star Wars sur grand écran voilà 35 ans, le cinéma de science-fiction a plutôt pris le tournant du film d’action.»
Faut-il être un scientifique pour écrire de la bonne science-fiction? Selon cet amoureux du genre, les vrais scientifiques sont assez rares. Il concède cependant qu’avoir un diplôme du premier cycle en sciences peut faciliter la rédaction. À tout le moins, il faut être capable de faire des recherches. Et avoir de l’imagination.
La science-fiction s’inspire-t-elle toujours de la réalité? Le futur du monde est-il déjà écrit? Quels sont les sujets les plus abordés à travers les siècles? Le genre a-t-il sa place au Québec? Ou sur le plan philosophique: la place de la technologie dans nos vies a-t-elle fait de nous des mutants? Engagez la discussion avec Jean-Louis Trudel jusqu’au 3 mai!
— Priscilla Reig