On peut ne pas aimer la coquerelle, mais il faut lui concéder un avantage sur nous: en moins de 10 ans, elle s’est débarrassée de sa dent sucrée.

En 1993, les firmes d’extermination avaient constaté qu’un nouvel insecticide était déjà devenu inefficace chez certaines de ces bestioles. Il aura fallu des généticiens de l’Université de Caroline du Nord, 20 ans plus tard, pour résoudre le mystère: la coquerelle, ou blatte, avait développé en moins d’une décennie une aversion pour le glucose contenu dans ce produit. Ou plus précisément, les survivants de la première vague ont transmis leur «dégoût» à leurs descendants, et l’évolution a fait le reste.

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— Pascal Lapointe

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