Plus les émissions de méthane sont élevées, et moins c’est une bonne nouvelle pour notre planète. Voilà qu’une étude russo-américaine évalue que les émissions dans une région de l’Arctique seraient deux fois plus élevées que prévu.

On sait que la fonte des glaces dégage des sols gelés depuis des milliers d’années, ce qui libère du méthane, un gaz à effet de serre qui reste plus longtemps dans l’atmosphère que le carbone.

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Le problème, dans le Grand Nord, et en particulier dans l’océan, est d’estimer avec précision combien de méthane sera libéré, parce que les instruments de mesure sont loin de couvrir tout le territoire.

Nathalia Shakhova et ses collègues de l’Université de l’Alaska et de l’Académie russe des sciences se sont intéressés à une partie de l’océan Arctique située au nord de la Sibérie, où le sous-sol gelé est en train de se fissurer. Dans les régions les moins profondes de l’océan, ont-ils constaté, ce méthane s’échappe en assez grande quantité pour remonter jusqu’à la surface. Il semble que les jours de tempêtes soient particulièrement propices à ces «fuites» de méthane.

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