Les États-Unis et le Canada ont pourtant dépensé 8 millions$ dans les années 1970 et 1980 pour moderniser les installations qui, en rejetant des dizaines de millions de tonnes de polluants dans le lac, étaient en train de le tuer.
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L’impact avait été positif, mais le balancier semble reparti dans l’autre sens: depuis 2011, les explosions d’algues couvrent davantage de territoire et durent plus longtemps. En partie à cause d’une recrudescence des rejets de phosphore dans le lac, mais peut-être aussi à cause des températures plus chaudes, dont raffolent les algues.
Une explosion d’algues signifie que ces êtres vivants ont absorbé une grande quantité d’oxygène, faisant du coup mourir une bonne partie des espèces locales —ce qui vaut à plusieurs secteurs marins de la planète le qualificatif de «zone morte».
