Une comète, c’est maintenant banal? Pas pour ceux qui ont profité du congrès annuel de l’Union géophysique américaine, à la mi-décembre, pour tenir une conférence de presse au cours de laquelle ils ont qualifié ISON «d’objet céleste sans précédent».
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Depuis qu’on a compris ce qu’est une comète, ça semble être la première fois que s’approchait à ce point du Soleil une qui soit originaire du nuage d’Oort, le réservoir de comètes le plus lointain —à une année-lumière d’ici, au-delà de la sphère d’influence du Soleil et des planètes.
En se désintégrant le 28 novembre, et en laissant brièvement planer l’impression qu’un fragment avait survécu, ISON a révélé qu’elle avait la «peau» moins dure qu’une de ses prédécesseures, la comète Lovejoy en 2011. Peut-être parce que cette dernière avait déjà survécu à quelques passages, mais surtout, parce que le noyau d’ISON était plus petit qu’estimé —probablement moins de 600 mètres, selon des données récoltées en octobre par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter.
Une autre sonde, Messenger, qui tourne autour de Mercure, a incidemment elle aussi analysé ISON lorsqu’elle est passée à sa portée: des articles scientifiques à ce sujet sont attendus.





