Lions, ours bruns et loups: une étude parue dans Science relie ces espèces, et une trentaine d’autres, éparpillées sur trois continents. Leur point commun: en général, elles occupent moins de la moitié de leurs habitats de jadis. Dans les pays riches, un grand nombre de ces espèces sont d’ores et déjà disparues. Et dans les régions les mieux étudiées, comme l’ouest des États-Unis, on peut déjà mesurer l’impact: la disparition des loups et des couguars s’est traduite par une explosion des élans et des chevreuils, ce qui se traduit en retour par une diminution de la végétation, ce qui perturbe les populations d’oiseaux et de petits mammifères.
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Parallèlement, les auteurs d’une seconde étude, parue dans PLoS One , qui se sont concentrés pendant six ans sur les lions, ont pu directement vivre la différence: en 2005, les lions d’Afrique étaient censés vivre dans 21 zones protégées. Lorsque les chercheurs ont complété leur étude, on n’en trouvait plus que dans quatre de ces habitats.





