C’est que l’animal est dans une catégorie à part: il est un herbivore, mais sa puissante carapace le met à l’abri des carnivores. Ceux-ci ne risquent donc pas de mourir de faim lorsqu’il n’y aura plus de rhinocéros. Et pourtant, les conséquences n’en seraient pas moins «dévastatrices», selon la revue Conservation .
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On peut en avoir une idée en comparant des régions du parc national Kruger, en Afrique du Sud, où les rhinocéros ont été réintroduits dans les années 1960, avec d’autres régions où ils sont disparus des décennies plus tôt. Dans les régions «avec rhinocéros», ces tondeuses à gazon naturelles ont fait diminuer la hauteur moyenne de l’herbe... avec des conséquences bénéfiques pour la biodiversité végétale: davantage de plantes délaissées par ces grosses bêtes peuvent croître. À l’inverse, retirez le rhinocéros et l’herbe de la savane prend toute la place et étouffe tout le reste.
