Si les blogues de science apportent quelque chose de neuf à la vulgarisation, en revanche, apportent-ils quelque chose de neuf au travail du chercheur? La réponse: davantage de discussions... et de critiques.

«Étant donné que la critique explicite est rare dans les articles universitaires, ceci suggère que les blogues représentent un terreau plus naturel pour cette importante activité scientifique», conclut une équipe israélo-britannique au terme d’une analyse de 391 billets de blogues écrits par 134 auteurs entre 2010 et 2012. Les auteurs ont puisé leur échantillon dans la rubrique «santé» de ResearchBlogging.org , parce qu’il s’agit d’un agrégateur de billets consacrés spécifiquement à des recherches.

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C’est ainsi qu’on apprend que la très vaste majorité (90%) de ces billets vont au-delà d’un simple compte-rendu d’une recherche, et ouvrent la porte sur les discussions en cours dans le domaine. Et 30% vont jusqu’à inclure une critique de la recherche ou des enjeux qui l’entourent — ar exemple, une critique de ce que le blogueur considère être une fausse piste ou un dogme.

Au passage, on apprend de plus que ces blogueurs ne sont pas si différents des journalistes, en ceci qu’ils privilégient largement les revues multidisciplinaires ou à fort facteur d’impact: Science, PLoS One, Nature et PNAS.

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