Les recherches frénétiques des derniers mois auront au moins permis d’en apprendre beaucoup sur ce virus. Son plus haut fait d’armes est en quelque sorte sa capacité à désactiver une partie de notre système immunitaire, en détournant à son avantage les fonctions des cellules dendritiques: celles qui servent normalement à lancer l’alerte. Autrement dit, Ebola est un cambrioleur qui a appris à désactiver le système d’alarme avant d’entrer dans la maison.
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Du coup, cet apprentissage est précieux: si les patients atteints d’Ebola aux États-Unis et en Europe ont été presque tous guéris jusqu’ici —à l’exception du tout premier, au Texas— c’est parce que les médecins ont appris à renforcer prioritairement le système immunitaire.
La prochaine étape est de développer des stratégies qui permettent d’y arriver rapidement, y compris dans des hôpitaux dotés de peu de ressources ( Scientific American ).