Ces deux études parues en avril sont indépendantes l’une de l’autre. Mais elles font partie d’un champ de recherche qui, ces dernières années, pense pouvoir découvrir des clés, à l’échelle moléculaire, qui pourraient freiner, voire bloquer le développement d’une tumeur. Un peu comme si le système immunitaire, de la même façon qu’il se lance à l’attaque d’un virus qu’il a appris à connaître, pourrait se lancer à l’attaque de cellules cancéreuses.
Abonnez-vous à notre infolettre!
Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!
Une équipe britannique a ainsi testé sur des souris une protéine susceptible d’augmenter le nombre de « cellules tueuses ». Une équipe allemande a de son côté testé — aussi chez des souris — un vaccin fait sur mesure pour cibler une mutation particulière associée à un type de cancer. Il y a loin de la souris à l’homme, mais la convergence de ces publications — une dans Science, l’autre dans Nature — signale un intérêt pour cette armée microscopique qui dort en nous.