C’est la question existentielle que posait le New Scientist dans une édition récente. Et les obstacles pour y répondre laissent croire qu’on a encore beaucoup de temps pour spéculer: la propulsion à inventer pour voyager jusqu’aux étoiles les plus proches, comment survivre à un tel voyage, comment cibler une planète favorable... Ces questions s’inscrivent en fait dans une autre, si vaste qu’elle défie l’imagination: quelle est notre place dans l’Univers? En arriverons-nous un jour à pouvoir transformer la galaxie comme nous avons transformé la Terre? La réponse courte: «à moins que quelque chose ne soit interdit par les lois de la physique, ce sera fait. Éventuellement.»
Spéculer sur l’existence de vie extraterrestre est devenu un exercice facile. Mais si la vie n’existait nulle part ailleurs? Serait-il de notre responsabilité que d’ensemencer d’autres planètes?