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Un instrument à bord de la sonde Cassini, en orbite autour de Saturne, a permis d’analyser des millions de grains de poussière, dont 36 semblent avoir une origine interstellaire.

Baptisé tout simplement l’analyseur de poussière cosmique, ce petit outil est conçu pour littéralement compter les particules qui entrent en collision avec lui. Que celles-ci se comptent par millions n’a rien d’étonnant à proximité de la planète aux anneaux. Mais comment la NASA peut-elle affirmer que 36 de ces poussières proviennent de l’extérieur de notre système solaire ? Tout d’abord, par leur vitesse de 20 kilomètres à la seconde : c’est plus rapide que ce qu’une poussière tournant autour de Saturne pourrait atteindre, et même plus que ce dont un objet aurait besoin pour s’arracher à l’attraction de Saturne. Ensuite, leur angle d’impact : celui-ci permet de situer leur origine dans le « nuage interstellaire » que notre Soleil et d’autres étoiles sont en train de traverser. Rien de tout cela n’est toutefois une première pour les astronomes : la sonde Stardust, lors de son passage à proximité de la queue d’une comète en 2004, avait récolté bien des poussières, dont 7 grains sont désormais confirmés d’origine interstellaire.

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