On dit des ondes gravitationnelles qu’elles sont l’empreinte des « événements les plus violents » de notre Univers : dans les trois cas recensés jusqu’ici, il s’agit du résultat de la collision de deux trous noirs. La rumeur qui court cette semaine veut que les ondes détectées soient cette fois le résultat de la collision entre deux étoiles à neutrons — des objets d’une densité extrême, surpassés seulement par les trous noirs. Le New Scientist, qui rapportait cette rumeur mercredi, précise que les observatoires spécialisés LIGO (en Louisiane) et VIRGO (en Italie), responsables des trois observations précédentes, auraient demandé la contribution du télescope spatial Hubble pour observer une galaxie située à 130 millions d’années-lumière. Ce qui laisse supposer que l’événement responsable de ces ondes gravitationnelles, au contraire des trois précédents, aurait laissé une trace lumineuse, donc théoriquement visible par des télescopes conventionnels. À la vitesse des réseaux sociaux, la confirmation, ou non, ne devrait pas tarder.
Depuis 2015, les astronomes ont à présent observé à trois reprises des ondes gravitationnelles — des perturbations de la structure du cosmos trahissant un événement d’une violence extrême. Cette semaine, une rumeur grandissante fait état d’une nouvelle détection, qui mériterait déjà d’être classée dans une nouvelle catégorie.
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