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Alors que l’opinion publique s’émeut de la situation précaire du panda géant ou du tigre de Sibérie, personne ne pleure sur la quasi-disparition de Pthirus pubis, mieux connu sous le nom de «morpion».

Depuis une dizaine d’années, les médecins ont remarqué une baisse importante des effectifs de cet insecte suceur de sang qui élit domicile dans les poils pubiens des humains.

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Alors qu’en 2003, au moins le tiers de la population australienne avait déjà subi une infestation de morpions, de nos jours, les médecins en aperçoivent très rarement chez leurs patients.

Quelle est la cause de ce fulgurant déclin?

Comme c’est le cas pour la majorité des espèces menacées, il s’agit de la perte d’habitat.

En effet, les poux se raréfient en raison de la mode qui incite femmes et hommes à s’épiler (partiellement ou en totalité) le pubis.

Cette pratique est particulièrement répandue dans certains pays comme les États-Unis et l’Australie.

Bien que la baisse des populations de morpions constitue une bonne nouvelle pour le genre humain, les spécialistes mettent le public en garde: les méthodes dépilatoires —rasage, cire, pince à épiler— peuvent occasionner de minuscules plaies qui favorisent la propagation d’infections transmissibles sexuellement.

— Marie-Claude Ouellet

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