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Je fais une pause du journal de bord de mon livre cette semaine pour vous parler d’un cours de l’UPop Montréal qui commence cette semaine. Son titre étant celui de ce billet, il propose donc d’explorer en quatre séances différents aspects des êtres vivants. J’aurai le plaisir de donner la première séance ce mercredi le 22 mars à 19h au café La Brassée, 2522 rue Beaubien Est, à Montréal. J’y aborderai donc la complexité inhérente aux réseaux métaboliques dynamiques qui constituent la moindre cellule vivante.

Vaste programme, omme le détaille cet extrait du résumé de la séance sur la page du cours du site web de l’UPop :

« Qu’est-ce que les êtres vivants ont de particulier que la matière inanimée n’a pas ? Question fondamentale à poser au début d’un cours qui aspire à explorer différentes dimensions du vivant ! Des premières cellules vivantes à l’apparition des organismes multicellulaires, on verra qu’il s’agit toujours de lutter contre l’entropie, de demeurer un petit îlot d’ordre dans un océan de désordre. On verra aussi quelle est la « recette » de la complexification des systèmes vivants : niveaux d’organisation et propriétés émergentes seront alors au menu. Nous décrirons ensuite l’émergence des systèmes nerveux et leur raison d’être : agir, percevoir, donner du sens pour prédire ce qui va se passer, et donc mieux agir, percevoir, donner du sens, etc.  Ce flux circulaire incessant permet ainsi à chaque organisme de se construire un monde de significations. »

Les trois autres séances porteront sur les trois autres thèmes annoncés dans le titre. C’est Paul Savary, actuellement post-doctorant en écologie à l’Université Concordia, qui nous parlera donc le 5 avril du foisonnement hallucinant des formes vivantes où chacune interagit avec une partie du monde, ce qu’on appelle sa « niche écologique ». Il abordera aussi l’impact que les activités humaines ont sur cette biodiversité qui est désormais un enjeu majeur.

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La troisième séance, qui sera donnée par Sylvie Lapointe le 19 avril, abordera les relations qu’un être vivant singulier, l’humain, entretient avec tous les autres. On verra qu’en faisant de la « Nature » quelque chose d’extérieur à lui, il a mis la table à un dérèglement des écosystèmes et du climat qui menace maintenant sa propre survie. Complétant présentement une maîtrise en anthropologie sur les agroécologistes au Québec, des exemples tirés de son travail seront présentés.

Et finalement, le 26 avril (donc une semaine plus tard, et non pas deux comme entre les autres séances) la dernière séance abordera l’expérience intime, créatrice et relationnelle du vivant. Une attention soutenue à ce processus expérientiel sensible permet d’en révéler les potentialités créatrices et émancipatrices, qui vont à contrecourant de la dévitalisation qu’est l’absence à soi et au monde qu’entraînent le plus souvent notre société et ses valeurs marchandes. Cette séance sera donnée par Isabelle Miron, autrice de l’essai collectif «L’état nomade» (L’Instant même, 2021) qui aborde ces questions.

Ces séances sont évidemment gratuites comme tous les cours de l’UPop et devraient être enregistrées et mises ultérieurement en podcast audio sur le site de l’UPop. Mais prenez pas de chance et venez en arrivant tôt, le café n’est pas si grand et la bouffe y est excellente !

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