Il a été enseveli sous bien d’autres nouvelles médicales, mais le virus mutant de la grippe, H7N9, sévit toujours. Depuis la mi-octobre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme en raison d’un possible réveil en Asie.

Un premier cas a été confirmé par les autorités chinoises le 16 octobre dans un hôpital du sud-est de la Chine. C’était le premier cas en deux mois d’une infection chez un humain par ce virus d’origine aviaire. Depuis, deux autres ont été signalés, les 23 octobre et 5 novembre, alors qu’on entre dans la période de l’année où la grippe revient faire son tour.

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Apparu l’hiver dernier, le H7N9 a tué 45 personnes, sur 136 cas confirmés, mais ce dernier chiffre est trompeur, un grand nombre de malades ayant pu être atteints, sans jamais signaler ce qu’ils ont jugé être une banale grippe.

Ce qui met par contre l’OMS sur les dents, c’est le fait qu’on sache, depuis le 31 mars, que le H7N9 peut franchir la barrière entre les volatiles et les humains. Jusqu’ici, rien ne permet d’affirmer que ce virus ait également acquis la capacité de se transmettre entre humains.

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