Feu-Artifice

« Elle guérit son cancer en mangeant trois ananas par jour. » Cette manchette virale est devenue pour nous un classique : l’exemple parfait de l’importance d’avoir plus de journalistes scientifiques dans les médias. Et une raison pour laquelle le rôle de l’Agence Science-Presse — alors qu’elle célèbre cette semaine son 40e anniversaire — reste plus que jamais essentiel.

En cette ère où l’on s’inquiète tout à la fois de la prolifération des fausses nouvelles, de la crise de confiance du public à l’égard des journalistes, et de l’effondrement du modèle d’affaires des médias traditionnels, le travail de l’Agence Science-Presse illustre combien un petit média peut faire une différence à son échelle.

Il illustre aussi jusqu’où il serait possible d’aller, si ce qu’on appelle « l’éducation aux médias » devenait une priorité sociale et politique : aider le citoyen à distinguer le vrai du faux et à éviter les pièges des désinformateurs. Ultimement, l’inciter à faire des choix éclairés, sur son alimentation, sa santé et même… au bureau de vote !  

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En créant le Détecteur de rumeurs en 2016 — l’une des rares rubriques de vérification des faits sur l’information scientifique dans le monde —, nous n’avions pas seulement pour ambition de corriger des faussetés — une chose que nous faisions régulièrement depuis quatre décennies à travers nos actualités. Nous voulions aussi outiller le public : par exemple, en le dirigeant vers des sources crédibles ou en lui rappelant subtilement qu’en science, tout ne se résume pas à une confrontation d’opinions : il faut privilégier les faits.

Or, pas question de nous arrêter en si bon chemin : nous profiterons de cette année du 40e pour consolider notre offre de conférences et formations pour mieux faire comprendre l’information aux jeunes et aux moins jeunes, poursuivre notre partenariat avec la FPJQ sur la formation « 30 secondes », lancer un projet-pilote de journaliste en résidence auprès d’élèves de niveau secondaire et lancer des capsules d’animation —, et tout cela, en maintenant la production hebdomadaire du Détecteur de rumeurs ainsi que celle des actualités plus générales de l’Agence que vous êtes si nombreux à apprécier !

Pour informations :

Josée Nadia Drouin, directrice générale

nadia@sciencepresse.qc.ca

 

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Vous qui lisez ce communiqué : êtes-vous à l’emploi d’un média qui réutilise gracieusement nos articles ? Si oui, ce 40e anniversaire vous fournit une opportunité pour « vulgariser » le journalisme scientifique en général et l’Agence Science-Presse en particulier. Il nous fera plaisir de vous en dire plus sur le qui, le quoi et le pourquoi de ce que nous sommes.

Êtes-vous un utilisateur régulier du site, de notre page Facebook, ou simplement un amateur d’informations scientifiques rigoureuses ? Si oui, devenez un ambassadeur de l’Agence Science-Presse — et du journalisme scientifique — auprès d’un média local ou, qui sait, d’un bailleur de fonds. Pour que le journalisme scientifique gagne en visibilité et pour nous prêter main-forte afin que cette guerre à la désinformation scientifique gagne en efficacité, engagez-vous auprès du Détecteur de rumeurs :

detecteur@sciencepresse.qc.ca

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