Le 20 septembre 2013, l’Organisation mondiale de la santé recensait 130 cas confirmés, dont 58 décès, une proportion inquiétante pour un virus dont on sait si peu de choses. Aussi, pendant que des chercheurs testent vaccins et médicaments, d’autres tentent d’en retracer la généalogie: après avoir comparé les gènes d’une vingtaine de ces cas, une équipe saoudienne et britannique suggère dans la revue médicale The Lancet qu’il existerait plus d’une famille génétique de MERS. D’après leur estimation, deux branches auraient été en circulation dans la capitale de l’Arabie Saoudite dès juillet 2011.
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À quoi cette information peut-elle servir? S’il s’agit, comme on le soupçonne, d’un virus d’origine animale, qu’il y ait deux branches peut signifier que deux mutations distinctes l’ont conduit à pouvoir infecter l’humain —ce qui fournirait deux cibles pour un éventuel vaccin.





