COVID: la science, une question politique?

Les mesures sanitaires s’allègent, pour un retour très progressif à la normale. Au cours des deux dernières années, jamais n’aura-t-on vu un sujet scientifique occuper autant de place en politique. Or, les relations entre science et politique sont le fil conducteur de notre émission depuis ses débuts: l’occasion est donc bonne, deux ans après le premier grand confinement, d’explorer ces relations parfois complexes, parfois troubles dans le contexte de cette crise.

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La démission du Dr Horacio Arruda et les critiques de la gestion de la pandémie témoignent d’un mécontentement d’une partie de la population. Des voix dénoncent la relation parfois trouble de la santé publique et du politique. Des experts reprochent même un manque d’indépendance ou de transparence autour de certaines décisions prises pour endiguer la crise sanitaire. Le couvre-feu a ainsi été beaucoup décrié. Tout comme le manque de ventilation dans les écoles.

Certes, la science a été plus présente que jamais dans la sphère publique depuis deux ans. A-t-elle été bien comprise ? A-t-elle été bien suivie ? Isabelle Burgun amorce cette réflexion avec:

Karine Collette, linguiste spécialisée en analyse de discours, professeure agrégée à la Faculté des sciences humaines de l'Université de Sherbrooke.
Alain Deneault, professeur de philosophie au campus de la Péninsule acadienne de l'Université de Moncton. Il est aussi auteur de livres – dont Noir Canada, De Quoi Total est-elle la somme ?, Politiques de l’extrême centre et La Médiocratie.

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On dit que « la science » a été plus présente que jamais dans la sphère publique depuis deux ans. Mais pour commencer, de quelle science parle-t-on au singulier? Que vous ont inspiré ces points de presse où la santé publique était assise à côté de l’autorité politique? Et le rôle des journalistes?

Qui sont les experts et comment se positionnent-ils face au discours du politique et de la santé publique?

Pourquoi parlait-on de conflit d’intérêt des titres à propos du Dr Horacio Arruda —directeur de la santé publique et sous-ministre— et pourquoi était-ce un problème?

Sommes-nous plus polarisés qu’avant la crise? Est-ce une crise de confiance, une méfiance qui s’étend des scientifiques au gouvernement, voire même aux médias?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CIBO (Senneterre), CFOU (Trois-Rivières), CIAX (Windsor) et CHOM (Toronto).

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