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Le gouvernement Trump s’est retiré de l’Accord de Paris sur les changements climatiques et a signifié son absence de la conférence annuelle des Nations unies (COP30), en cours au Brésil. Mais ce ne sont que deux des nombreux renoncements des États-Unis face à l’environnement cette année. C'est le sujet de notre émission cette semaine. 

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Depuis janvier 2025, les nombreuses coupes en science, notamment à l’Agence américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA), associées à l’indisponibilité des données climatiques, placent les citoyens américains dans le brouillard —et pas juste eux, puisque l’utilité de ces données dépasse les frontières américaines.

Qui en paiera le prix? Rien qu’entre janvier et juin 2025, les experts comptabilisent 101 milliards $US de dégâts climatiques aux États-Unis en raison des événements météo extrêmes, comme les incendies majeurs près de Los Angeles, les ouragans et les inondations, selon l’organisme Climate Central.

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Cela porte à 3000 milliards$ les coûts aux États-Unis de tels évènements depuis 1980.

Quelles seront les conséquences, chez eux et chez nous, des nouvelles politiques américaines sur l’environnement ? Isabelle Burgun en parle avec: 

  • Caroline Brouillette, directrice exécutive du Réseau Action Climat Canada
  • Marie-Eve Carignan, professeure titulaire au département de communication de l’Université de Sherbrooke et cotitulaire de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents 
  • Hugo Séguin, fellow au Centre d’études et de recherche internationale de l’Université de Montréal et conseiller principal à l’agence COPTICOM, une firme de communication spécialisée dans l’accompagnement de projets sociaux et environnementaux

Faut-il se féliciter que les États-Unis ne soient pas présents à la COP30, dans le contexte actuel ?

Pourquoi emploie-t-on le terme de guerre culturelle, quand on parle du combat mené par certains groupes contre les politiques environnementales et climatiques?

On est passé d’une époque où, quand il s’agissait de changements climatiques, on présentait dans les médias le pour et le contre, comme s’il s’agissait de deux opinions égales. Or, ce ne sont pas deux opinions de valeur égale. Comment présenter au public le fait que ce n’est plus un débat? 

Le climat hostile auquel ils font face amène-t-il d'ores et déjà des scientifiques à s’auto-censurer sur la question du climat? 

Que nous apprend le phénomène Trump 2 sur la fragilité du lien entre science, politique et démocratie?

Est-ce que ce qui se passe chez nos voisins pourrait nous faire oublier nos attentes envers le Canada en matière d’adaptation et d’investissements climatiques ? Le Canada a-t-il tendance à résister au vent américain ou à se soumettre ?

On assiste à une hausse du discours de déni climatique. Comment prévenir le déni?

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Fanny Rohrbacher. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor). 

Vous trouverez toutes les émissions précédentes ici.

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