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Le printemps arrive avec trois semaines de retard pourtant le retour des oies —observées en fin de semaine— me réconforte. Même en l’absence d’une feuille ou d’un petit bourgeon, les oiseaux de mon voisinage annoncent le retour de la belle saison. Un espoir gros comme un moineau domestique!

Ce printemps, le magazine Québec Oiseaux publie son 100e numéro, célébrant de belle manière le 25e anniversaire du regroupement Québec Oiseaux.

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En couleur depuis 1997, le magazine a vécu sa révolution numérique. Il publie aujourd’hui de superbes clichés de photographes passionnés, fruits des multiples observations des ornithologues amateurs et professionnels, en plus de ses actualités ornithologiques.

La magnifique couverture de ce numéro montre cependant une peinture du peintre animalier Ghislain Caron. Il s’agit de tourtes voyageuses, dont la dernière disparaissait il y a 100 ans, comme on l’apprend dans ce numéro.

Lecture aviaire

On y lit également une épopée vieille de deux siècles sur l’ornithologie du 19e siècle, «De Pierre Chasseur à Ernest Wintle: 100 ans d’oiseaux». Si les noms résonnent chez les ornithologues, ils restent de parfaits inconnus chez les autres.

Alors, le sculpteur Pierre Chasseur (1783-1842) possède une collection de 500 spécimens d’oiseaux naturalisés en 1824, si intéressante que l’on parle alors d’en faire un petit musée public consacré à l’ornithologie —malheureusement la collection disparaîtra dans l’incendie du parlement de Québec en 1854.

Tandis qu’on doit à Ernest Wintle (1852-1917) la plus importante publication ornithologique québécoise du 19e siècle —selon Michel Gosselin, l’auteur du reportage et administrateur au Musée canadien de la nature —, «The Birds of Montreal».

Paruline à ailes dorées, réseau de nichoirs pour la crécerelle, atlas des oiseaux nicheurs, mangeoires efficaces, d’autres articles vous attendent et même cet intrigant «Ornitho 2.0», consacré à l’observation des oiseaux à l’ère des réseaux sociaux.

Les hommes qui plantaient des arbres

En cette Journée de la Terre, aucune grande marche n’est prévue cette année, plutôt une invitation à changer nos habitudes avec Jacques Languirand comme porte-parole et une campagne québécoise ciblant notre gaspillage et nous invitant à réduire nos déchets!

Différentes initiatives visent à rendre notre planète plus accueillante et nous invitent à songer - un jour par année, ce n’est pas assez! —à poser des gestes pour l’environnement. Ainsi, les enfants sont invités à Agir pour la planète en protégeant les animaux ou en plantant des arbres. Tous ces petits gestes et bricolages écologiques participent à faire pousser une génération plus verte!

Les organisateurs québécois de la Journée pour la Terre nous incitent encore à planter un arbre pour verdir Montréal – 375 000 arbres pour les 375 ans de Montréal en 2017 —et il y aura un spectacle le 10 mai prochain pour collecter les fonds de ce beau projet, comme autant de petites graines à disperser.

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