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Il y a 10 ans, trois chercheurs lançaient ce qui, espéraient-ils, constituerait une révolution : un mouvement pour que la totalité des recherches publiées soient accessibles à tous, et gratuitement. Dix ans plus tard, Public Library of Science (PLoS) n’a pas encore révolutionné l’édition, mais l’idée gagne de plus en plus de points, et la revue du même nom (PLoS Biology) devrait pour la première fois dégager un profit en 2010.

Les physiciens avaient tracé la voie dès les années 1990, avec ArXiv, un serveur où toute recherche peut être déposée — et lue par tous — avant sa publication officielle. Mais dans le secteur biomédical, de telles initiatives étaient marginales jusqu’aux années 2000. Et aujourd’hui encore, les revues comme Nature ou Science résistent. En revanche, la plus grosse victoire de PLoS a été de voir, après 2005, les organismes qui subventionnent la recherche se mettre à encourager leurs chercheurs à rendre leurs recherches accessibles à tous, le plus tôt possible. La grosse inconnue reste l’argent : plutôt que de se financer par les abonnements, PLoS Biology — et, aujourd’hui, plusieurs autres revues — font payer les auteurs (ou leurs institutions). Si cette revue devait vraiment, cette année, dégager un profit, la position des Nature et Science s’en trouverait encore un peu plus affaiblie.

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