Si nous pouvions nous débarrasser de nos gènes un par un, à quel moment deviendrions-nous incapables de survivre? Ce n’est pas demain la veille que les humains auront réponse à cette question —mais une plante a déjà fait l’expérience.

Une plante de la famille des utriculaires ( Utricularia gibba ) est composée de «seulement» 82 millions de paires de bases. C’est peu, même pour une plante —et notre génome, en comparaison, contient 3 milliards de paires de bases. Cette plante carnivore qui pousse un peu partout en Amérique et en Europe, semble être arrivée à ce «petit» chiffre en se débarrassant de la plupart des gènes qui ne produisent pas de protéines —ceux qu’on appelait jadis l’ADN poubelle (junk DNA).

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Seulement 3% du génome de la plante est constitué de cet ADN «non codant», contre plus de 98% chez l’humain. Cela ne signifie pas que cet ADN ne sert à rien chez nous, comme on l’a parfois supposé. Mais chez cette plante en tout cas, on s’en passe.

— Pascal Lapointe

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