(Agence Science-Presse) – Que les personnes naturellement raisonnables arrêtent de donner des leçons aux autres! Si elles ont la chance de manger, de boire ou de fumer dans des limites raisonnables, ce n’est pas tant une question de volonté de fer que de mécanismes inconscients. C’est ce que démontre une étude en neuroscience menée par des chercheurs à l’Université de Pennsylvanie et à celle de l’Illinois.

Pour ce faire, les participants de l’étude ont dû répondre à des consignes informatiques d’une simplicité enfantine pendant que des messages subliminaux de 3 types leur étaient transmis : des messages d’action tels que « courir » et « partir », des messages d’inaction tels que « calme » et « arrêt » et des messages insensés tels que « sjy » ou « nohe ».

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Grâce à l’analyse de l’activité du cerveau, les chercheurs ont mis en évidence que les messages d’action ou d’inaction n’avaient aucune influence sur le comportement des participants, mais que les messages d’inaction stimulaient l’activité de la zone inconsciente de contrôle de soi, ce que ne faisaient pas les messages d’action.

Un coup dur porté à l’encontre des théories qui prônent le contrôle et l’effort mental comme garde-fous à nos différentes tentations!

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