Si la ligne qui mesure l’activité cérébrale d’une personne devient plate, ça ne veut pas nécessairement dire que cette personne est morte.

Se penchant sur les mystères de l’EEG ou électroencéphalogramme —cette mesure de l’activité électrique qui émane de notre cerveau— des chercheurs de l’Université de Montréal ont mis à jour chez des chats des traces d’activité qui subsistent même lorsque leur EEG est plat, c’est-à-dire s’ils sont dans un état dit de «mort cérébrale». L’activité en question prend la forme de brefs sursauts, de quelques secondes chacun, émanant d’une autre zone du cerveau —l’hippocampe, siège de la mémoire et de l’apprentissage. Leur recherche est parue le 18 septembre dans la revue PLoS One .

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Cela ne signifie pas qu’une personne en état de mort cérébrale pourrait éventuellement se réveiller: les chercheurs croient plutôt que cette activité électrique résiduelle a une utilité chez des personnes sous anesthésie, ou peut-être même endormies. Reste à découvrir quelle utilité.

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