
La loi québécoise relativement aux soins de fin de vie a changé depuis le 30 octobre 2024. Certains malades peuvent maintenant formuler ce qu’on appelle une demande anticipée, afin de consentir à l’aide médicale à mourir pour le moment où ils ne seront plus en mesure de le faire.
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Cette demande anticipée concerne une personne avec un diagnostic de maladie grave et incurable, par exemple la maladie d’Alzheimer ou la sclérose en plaques.
Ces maladies dites « neurodégénératives cognitives » peuvent rendre, à terme, certains patients incapables de réclamer ce soin en dernier recours.
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Concrètement, qu’est-ce que cela change? Isabelle Burgun en parle avec :
- Georges L’Espérance, neurochirurgien retraité et président de l’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD)
- Luc Mathieu, président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec
- Sylvie Grenier, directrice générale de la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer
C’était un changement attendu pour élargir la loi des soins de fin de vie. Quelles sont les conditions pour formuler une demande anticipée d’aide médicale à mourir ? On parle de maladies « qui conduisent à l’inaptitude », qu’est-ce que cela signifie?
Le fait que des gens hésitent à demander un diagnostic d’Alzheimer ou n’en obtiennent un que tardivement, c’est un problème devant cette question d’être « apte » ou « inapte »?
Qu’est-ce que ces demandes anticipées —et plus largement, l’aide médicale à mourir— viennent changer pour les infirmières et des infirmiers du Québec? Quel est le rôle du soignant dans ce processus?
Entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024, l’aide médicale à mourir avait représenté 5717 Québécois, ou 7% des décès. Sait-on déjà si, depuis les changements du 31 octobre, la demande est croissante?
Le gouvernement fédéral vient de clore pour sa part une vaste consultation publique sur les demandes anticipées d’aide médicale à mourir, menée par Santé Canada. Cette consultation s’est terminée le 13 février et nous en saurons plus au printemps. Mais la suite dépend-elle du parti qui formera le prochain gouvernement ?
Un diagnostic de la maladie d’Alzheimer n’est pas une sentence. Qu’est-ce qui importe pour la personne qui obtient ce diagnostic?
Comment assurer la protection des personnes vulnérables ?
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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche pour cette émission: Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter, entre autres, sur CHOQ (Toronto), CFOU (Trois-Rivières), et CIAX (Windsor).
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