Si ça marchait, ça remplacerait ces thérapies où on fait revivre au patient les moments traumatisants —en lui demandant de les raconter ou par le biais d’une réalité virtuelle. Et selon les auteurs de la recherche parue dans Nature Neuroscience , ce serait moins compliqué.
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Leur expérience consistait à faire associer au patient dans un premier temps, pendant qu’il était éveillé, une photo représentant un événement traumatisant avec une odeur précise et une décharge électrique. Par la suite, lorsqu’il était endormi, les électrodes détectaient le moment où il commençait à rêver et la même odeur était alors émise —amenant son cerveau à faire l’association avec la photo, mais sans, cette fois, la douleur de la décharge électrique.
L’idée, précisent les chercheurs, n’est pas d’effacer le souvenir traumatisant, mais de limiter les connexions que fait notre cerveau entre deux faits, et qui produisent une bouffée d’émotion négative, souvent quand qu’on ne sache même pourquoi.
