Ça les rend bien sympathiques pour les touristes qui peuvent les observer de très près. Mais ça les mettra en danger le jour où un prédateur débarquera sur leur île. Or, à l’heure où de plus en plus d’espèces envahissent des écosystèmes qui ne sont pas les leurs, on est en droit de s’inquiéter pour la survie de ces lézards: c’est l’avertissement que lance une équipe de biologistes qui vient de publier ces calculs basés sur des observations de 66 espèces de reptiles à travers le monde. La solution: empêcher de nouveaux prédateurs de débarquer sur ces îles. Ce qui est plus facile à dire qu’à faire...
Chaque animal a sa «distance de tolérance»: si un autre animal s’approche trop, il fuit. Or, il semblerait que dans le cas des lézards, ceux qui vivent sur des îles sont systématiquement plus tolérants. Ou inconscients.