Ce n’est pas une surprise, diront les publicitaires, qui tirent sur cette corde sensible depuis des décennies. Mais les médias sociaux permettent de mesurer l’impact avec plus de précision que jamais: il semble que plus l’émotion soit forte (qu’elle soit positive ou négative), plus elle sera relayée par Twitter ou Facebook. Ainsi, un article qui suscite la colère ou l’indignation aura plus de succès qu’un article qui est «seulement» déprimant.
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Un reportage du New York Times donne en exemple le billet le plus souvent partagé (20 millions!) sur Upworthy, site de partage de contenu: il porte sur un jeune homme décédé du cancer... mais qui a eu auparavant le temps de produire une chanson.
Les titres construits sur mesure pour susciter l’émotion font également partie de la «recette». Du coup, explique le psychologue américain Jonah Berger, partager une information sur les médias sociaux permet de canaliser un trop-plein d’émotion, comme jadis le fait de se confier à un proche.
